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Les Arts et la Littérature
15 avril 2016

LITTERATURE - Charlotte BRONTË - Jane EYRE -

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                                            Roman

                                                              Jane EYRE 

 

                                            Jane Eyre est un roman de Charlotte Brontë publié le 16 octobre 1847 en Angleterre 

                                            sous le pseudonyme de Currer Bell. Il a paru en France pour la première fois

                                            en 1854 sous le titre Jane Eyre ou Mémoires d’une gouvernante.

                                            Il a été adapté plusieurs fois pour le cinéma.

                                            L'histoire est présentée comme l'autobiographie de l'héroïne.                                

 

                                                                       

 

       Historique      ____________________________________________________

Jane Eyre est le premier roman publié de Charlotte Brontë, dont le livre précédent, Le Professeur, avait été refusé par sept éditeurs. Charlotte Brontë amorce la rédaction de Jane Eyre en août 1846 et l'achève un an plus tard. Le livre est accepté par la maison d’édition Smith, Elder & Co. et publié en octobre 1847 sous le pseudonyme de Currer Bell. Le succès est immédiat au point de précipiter la parution déjà prévue des romans Les Hauts de Hurlevent et Agnès Grey des sœurs de Charlotte, Emily (alias Ellis Bell) et Anne (alias Acton Bell). En décembre 1847, Jane Eyre fait l'objet d'une seconde édition que Charlotte dédie au romancier William Makepeace Thackeray.

 

         Critique         ____________________________________________________ 

Roman culte, qui malgré ses quelques 700 pages nous happe littéralement.

Histoire d'une passion sublime...  Jane Eyre est l'un des plus beaux romans d'amour anglais du XIXème.

Dès les premières pages nous sommes touchés par la cruauté de la Tante Reed et de ses trois rejetons envers Jane. S'installe alors un attachement envers cette jeune fille qui ne se démentira plus jusqu'à la fin du roman.Son histoire d'amour avec Monsieur Rochester et le fameux secret qu'il détient nous tiennent en haleine et ajoutent du suspens au roman. L'écriture de Charlotte BRONTË très agréable, élégante, avec quelques passages poétiques nous emporte et nous donne l'envie de tourner les pages malgré le nombre. Nous avons hâte de connaître le dénouement de l'histoire et cependant nous souhaitons profiter encore de chaque personnage, chaque situation, chaque instant.

Une histoire tout simplement époustouflant et inoubliable !

 

         Résumé         ____________________________________________________   

A la mort de ses parents, Jane est recueillie par son oncle Reed, le frère de sa mère. Lorsqu'il meurt, Jane est confrontée à la haine de sa tante qui décide de l'envoyer alors à peine âgée de 10 ans à Lowood, une école de charité dirigée par l'implacable Brocklehurst réputé pour son extrême rigueur. Après huit ans de privations passés à Lowood, Jane Eyre passe une annonce et trouve une place de gouvernante chez Edward Rochester, le propriétaire de Thornfield-Hall...

 

        Extraits         ____________________________________________________

"Il n'y a rien de si triste que la vue d'un méchant enfant, reprit-il, surtout d'une méchante petite fille. Savez-vous où vont les réprouvés après leur mort?"
Ma réponse fut rapide et orthodoxe.
"En enfer, m'écriai-je.
-- Et qu'est-ce que l'enfer? pouvez-vous me le dire?
-- C'est un gouffre de flammes.
-- Aimeriez-vous à être précipitée dans ce gouffre et à y brûler pendant l'éternité?
-- Non, monsieur.
-- Et que devez-vous donc faire pour éviter une telle destinée?"
Je réfléchis un moment, et cette fois il fut facile de m'attaquer sur ce que je répondis.
"Je dois me maintenir en bonne santé et ne pas mourir."

                              ____________________________________________________

"Personne ne m'aimera plus jamais comme lui ; je ne connaitrai plus jamais les doux hommages rendus à la beauté, à la jeunesse et à la grâce ; car jamais aux yeux de personne je ne semblerai posséder ces charmes. Il m'aimait, et il était orgueilleux de moi ; et jamais aucun autre homme ne pourra l'être".

                             ____________________________________________________

"Vous avez froid, vous êtes malade et vous êtes sotte.
- Prouvez-le, rétorquai-je aussitôt.
- Je vais vous le prouver en peu de mots. Vous avez froid, parce que vous êtes seule; aucun contact ne fait jaillir la flamme qui est en vous. Vous êtes malade, parce que le sentiment le meilleur, le plus doux, le plus sacré que l'homme puisse éprouver vous est interdit. Vous êtes sotte parce que, vous ne lui ferez pas signe d'approcher, vous ne ferez pas un seul pas à sa rencontre, quelles que soient vos souffrances".

                             ____________________________________________________

"Ah ! vous voilà, ma joyeuse alouette, s'écria-t-il. Venez à moi ; vous n'êtes pas partie ; vous n'avez pas disparu. Il y a une heure, j'ai entendu une de vos soeurs chanter dans les bois. Mais pour moi, son chant n'avait pas d'harmonie, de même que le soleil levant n'a pas de rayon pour moi ; mon oreille est insensible à toutes les mélodies de la terre, et n'aime que la voix de ma Jane. Heureusement qu'elle se fait souvent entendre. Sa présence est le seul rayon qui puisse me réchauffer".

                             ____________________________________________________

"Je voudrais bien, Jane, que mon physique soit un peu mieux assorti au sien. Voyons, dites-moi, fée que vous êtes, ne pouvez-vous me donner un charme, un philtre, ou quelque chose de ce genre, pour faire de moi un bel homme?
- Cela dépasse la puissance de la magie, monsieur." 
Et j'ajoutai, en moi-même: " Des yeux aimants, voilà tout le charme requis; pour de tels yeux, vous êtes assez beau, ou plutôt, votre air sombre a un pouvoir qui dépasse la beauté."

                             ____________________________________________________

"Il me regarda un instant.
«Et un peu triste, ajouta-t-il ; qu'avez-vous ? dites-le-moi, je vous en prie.
- Rien, rien, monsieur ; je ne suis pas triste.
- Je suis bien sûr du contraire ; vous êtes si triste que le moindre mot amènerait des larmes dans vos yeux ; tenez, en voilà une qui brille et se balance sur vos cils. Si j'avais le temps et si je ne craignais pas de voir apparaître quelque servante curieuse, je saurais ce que signifie tout cela ; allons, pour ce soir je vous excuse ; mais sachez qu'aussi longtemps que mes hôtes seront ici, je vous demande de venir tous les soirs dans le salon ; je le désire vivement ; faites-le, je vous en prie. Maintenant partez, et envoyez Sophie chercher Adèle. Bonsoir, ma...»
Il s'arrêta, mordit ses lèvres et me quitta brusquement".

                             ____________________________________________________

 

 

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