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Les Arts et la Littérature
17 mai 2016

LITTERATURE - Léonor DE RECONDO - Amours -

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                                             AMOURS de Léonor DE RECONDO 

   

    Belle découverte

 

Née en 1976, Léonor de Récondo vit à Paris. Violoniste baroque, elle se produit avec de nombreuses formations, et avec L’Yriade, ensemble de musique qu’elle a fondé en 2005. Après Rêves oubliés (2012), roman sur l’exil familial pendant la guerre d’Espagne, Pietra viva (septembre 2013), qui évoque six mois dans la vie de Michel-Ange, a remporté un très beau succès public et confirmé son talent d’écrivain. Avec ce nouveau livre, Léonor de Récondo, dont on retrouve la phrase juste et précise qui conduit le lecteur au plus près de ses émotions, impressionne aussi par l’amplitude de ses sources d’inspiration.                  

                                                   

                                                  Résultat de recherche d'images pour "photo léonor de récondo" Léonor DE RECONDO

 

 

Léonor de Récondo commence le violon à cinq ans. Elle est ensuite devenue violonistebaroque, lauréate du concours international de musique baroque Van Wassenaer (Pays-Bas) en 2004.

Léonor de Récondo débute en 2010 une carrière d'écrivain en faisant paraître son premier roman, La Grâce du cyprès blanc. En 2013, à la suite de la publication de son roman Rêves oubliés, elle reçoit le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne.

Elle reçoit en 2015, pour son roman Amours, le prix des libraires, le Grand prix RTL - Lire, et l'année suivante, en 2016, le Prix des étudiants francophones, dépendant du Prix littéraire des jeunes Européens.

 

 

                                                  Amours par Recondo   

 Amours chez Points (mai 2016)  

                                                                                                                                

      Critique           _____________________________________________________ 

C'est dans un style classique que l'on découvre cette histoire d'amour surprenante et bouleversante. Magnifique roman qui mérite d'être connu. Une perle !!

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Un éblouissant délice de lecture.
Le génie littéraire à l'état pur.
Un conte inféodé à son époque mais d'une portée universelle.  - Lexpress - 
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Dès les premières pages, l'écriture de Léonor de Recondo est saisissante, pénètre d'emblée le lecteur, séduit par l'élégance et la délicatesse du style.  
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Léonor de Récondo écrit en quelque sorte un Amant de Lady Chatterley au féminin, dont la conclusion est toutefois complètement à l'opposé du roman de D.H. Lawrence. Peut-être justement parce qu'il est au féminin, donc sans aucun pouvoir dans une société encore quasi féodale. Livre singulier, donc. Mais qui nous laisse hélas! sur notre faim au final. - La Presse -

 

      Résumé          ____________________________________________________

Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d’une maison bourgeoise, dans un bourg cossu du Cher, pour laisser s’épanouir le sentiment amoureux le plus pur – et le plus inattendu. Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un notaire, à prendre en mains sa destinée. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte.

 

      Extraits            ____________________________________________________

"L'amour est là, où il ne devrait pas être, au deuxième étage de cette maison cossue, protégé par la pierre de tuffeau et ses ardoises trop bien alignées, protégé par cette pensée bourgeoise qui jusque là les contraignaient, et qui, maintenant leur offre un écrin. Point de velours cramoisi, point d'alcôve confortable, mais un lit de fer et une couverture de laine qui leur gratte la peau. L'éblouissement à portée de doigts et de langues".

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"Huguette, saisie par la beauté de cette musique, reste sur le pas de la porte avec son plateau. Elle écoute et, surtout, elle remarque la gravité du visage de Victoire, complètement absorbée par la délicatesse avec laquelle les notes sortent de ses mains. Poser doucement la pulpe de ses doigts sur la touche, appuyer juste ce qu'il faut pour en avoir l'âme blessée".

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"C'est un feu de joie, ils sont tous excités de voir les flammes s'élever. Même Huguette, qui avait du mal à cacher son désaccord tant cette idée lui paraissait saugrenue, se prend à sourire. C'est la première à applaudir lorsque Victoire, dans un geste énergique, lance un corset dans le feu. 
- Ah vraiment, bravo, madame ! Vous faites bien. Vous allez enfin pouvoir respirer ! 
- Et je vais surtout pouvoir m'habiller toute seule !
Pierre observe Victoire. Il réalise que cette femme si élégante qui, d'une certaine manière régit leurs vies, est à la merci des mains de sa femme. Comme une enfant, chaque matin, elle a besoin d'elle pour se vêtir. Leurs existences à tous sont finalement étrangement imbriquées, c'est ce qu'il comprend tandis qu'elle jette un deuxième corset dans un grand éclat de rire. Ils sont tous dépendants les uns des autres, chacun à sa manière, liés aux us et coutumes, liés à leur rang social".

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"Sous les tuiles en ardoise de la maison bourgeoise, quatre personnes sont couchées, seul l'enfant dort. Les autres gardent les yeux grands ouverts. Chacun dans sa pièce, chacun dans sa solitude profonde, hanté par des rêves, des désirs, des espoirs qui ne se rencontrent pas,..."

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"Sous les tuiles en ardoise de la maison bourgeoise, quatre personnes sont couchées, seul l'enfant dort. Les autres gardent les yeux ouverts. Chacun dans sa solitude profonde, hanté par des rêves, des désirs, des espoirs qui ne se rencontrent pas, qui se cognent aux murs tapissés, aux taffetas noués d'embrasses - métrages de tissu qui absorbent les soupirs pour n'en restituer qu'un écho ouaté".

                                ____________________________________________________

"De la vie on ne garde que quelques étreintes fugaces et la lumière d'un paysage". 

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