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Les Arts et la Littérature
31 mai 2016

LITTERATURE - Elisabeth BARILLE - L'oreille d'or -

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                                              L'OREILLE D'OR de ELISABETH BARILLE

 

           

Dans "L'oreille d'or" Elisabeth Barillé expose au grand jour le handicap qu'elle a longtemps caché et qui a fait d'elle un écrivain.

  

                                                   Résultat de recherche d'images pour "PHOTO DE Elisabeth Barillé" Elisabeth Barillé

 

 De son grand-père maternel, Georges Théodorovitch Sapounoff, né en 1899 à Koursk, Elisabeth Barillé ne conserve qu'une photo prise devant la datcha familiale bien avant la Révolution de 1917

Elisabeth Barillé est un écrivain français née en 1960 à Paris d’un père angevin et d’une mère russe.

Son premier roman parait aux éditions Gallimard au milieu des années 1980 : Corps de jeune fille, lui permet d'acquérir une certaine notoriété et de recevoir le Prix Contrepoint. Explorant plusieurs genres littéraires, elle alterne les romans (dont Exaucez-nous! distingué par le Prix Charles Oulmont de la fondation de France 2000 et À ses pieds couronné du prix Victor Noury décerné par l’Académie Française), les biographies, les essais et les récits de voyages. 

En 1996, elle quitte Paris pour s’installer à Amsterdam. Elle y vit quinze ans. De cette installation au bord des canaux, elle tire un ouvrage faisant le portrait de la ville, Amsterdam à ma guise, finaliste du Prix des Deux Magots 2002, ainsi qu’une anthologie littéraire : Le goût d’Amsterdam.

Grand reporter pour plusieurs magazines de voyages, elle multiplie les séjours en Inde. De ces voyages sur le continent indien sont issus deux livres. Situé à Rishikesh, au pied de la chaîne himalayenne, Singes épingle avec ironie les dérives de ces Occidentaux lancés dans la quête du mieux-être. L’œuvre suivante, À ses pieds, est davantage une réflexion intime de la femme et de l'écrivain. Comme a pu l'écrire Claude Chorritos : « L’Inde a fait son travail. La quête, toujours aussi intense, ouvre vers le récit. L’autobiographie s’impose. Renouer délicatement les fils avec les vivants qui l’ont précédée, les vivants qui l’ont construite, la conduisent en Russie. »

En 2010, elle parcourt l’ouest de la Russie durant huit semaines. De ce voyage, elle tire Une légende russe, entrecroisant la figure de l’écrivain Lou Andreas Salomé, sujet d’une anthologie parue aux éditions du Seuil, à celle de son grand-père, Georges Feodorovich Sapounoff. Philippe Delaroche écrit : « l'auteur se recommande deMilan Kundera et de sa propre conviction, frappée d'"un peu de superstition irrationnelle", selon laquelle "les histoires que nous vivons forment en même temps une mythologie de notre vie, et que cette mythologie détient la clé de la vérité et du mystère" [...] Elisabeth Barillé a accompagné son grand-père pour un dernier voyage dans sa patrie natale. Georges est mort en 1982. Sans imaginer qu'un beau jour sa petite-fille nouerait ensemble leur affection privée et singulière et l'exemple lumineux d'une femme, Lou Andreas-Salomé, qualifiée à juste raison de "penseuse libre" et passée à la postérité universelle. ».

Elisabeth Barillé écrit des textes de chansons pour Bertrand Burgalat.

Elle vit désormais à Paris.

 

                                                          Élisabeth Barillé L'oreille d'or

Éditions Grasset et Fasquelle, 2016 

                                                                                                                               

      Critique           _____________________________________________________ 

"Entendre, mais d'une seule oreille. Ne pas entendre comme il faudrait, donc, à l'école, en société, chez soi. Elisabeth Barillé a choisi d'évoquer ce handicap invisible, malchance et chance à la fois, qui l'isole mais lui accorde aussi " le droit d'être absente, le droit à la rêverie, au retrait, à la rétention, voire au refus. "Récit intime, petit traité quignardien, l'auteur revient sur ce parcours de silence : son grand-père russe à l'impossible sonotone, la vie d'écolière un peu à part, la peur de ne pas comprendre, les accidents et les rencontres... 
De l'imperfection subie au " filon d'or pur ", l'auteure traverse l'histoire littéraire et musicale, dans une réflexion, presque spirituelle. - Le Figaro.fr -

                    

       Résumé          ____________________________________________________

Entendre, mais d’une seule oreille. Ne pas entendre comme il faudrait, donc, à l’école, en société, chez soi, mais entendre autre chose, souvent, entendre mieux, parfois. Dans ce récit intime, Elisabeth Barillé évoque son handicap invisible, malédiction et trésor, qui l’isole mais lui accorde aussi le droit d’être absente, le droit à la rêverie, au retrait, à la rétention, voire au refus.« Merci mon oreille morte. En me poussant à fuir tout ce qui fait groupe, la surdité m’a condamnée à l’aventure de la profondeur… »
Elle revient sur ce parcours du silence : sa vie d’enfant un peu à part, les refuges inventés, les accidents et les rencontres… De l’imperfection subie au « filon d’or pur », Elisabeth Barillé traverse l’histoire littéraire et musicale, dans une réflexion presque spirituelle.

 

      Extraits            ____________________________________________________

"Merci mes parents, si vous m'aviez préférée parfaite, si vous m'aviez confiée aux réparateurs de la Faculté, je n'aurais pas rencontré ma solitude, je ne l'aurais pas sarclée comme un désert qui ne demande qu'à fleurir, je me serais engoncée dans la vie d'une autre. Je serais passée à côté de ma chance".

                               ____________________________________________________

"On vient vers moi, on s'adresse à moi, on attend de moi la pareille, que je joue ma partition d'être pensant doué d'audition et de parole. Ne pas la jouer m'enfermerait du côté des infréquentables, dans le camp des fous et des folles. C'est sans issue: je dois quitter le velours du silence". 

                               ____________________________________________________

 

 

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